Lieux sacrés du Nord Pas De Calais

24/01/2014 21:10
 

 

Arras :

De la laine tombé du ciel :
En 371, de la laine tomba du ciel et une pluie très fine rendit miraculeusement à la terre la fertilité qu'elle avait perdue.

la cathédrale d'Arras conserva longtemps des reliques de cette sainte manne devant laquelle le 24 janvier 1464, vint prier Louis XI.

La sainte chandelle guérit le mal des ardents :
arras est, au moyen âge, connu par des trouvères, groupés dans la célèbre association du Ouy.

La confrérie des jongleurs qui perpétua cette activité poétique porte le nom de la confrérie de Notre dame des ardents, en souvenir d'un miracle qui avait mis fin en 1105 à une cruelle épidémie.

C'est en effet à deux ménestrels, itier et Norman, ue "madame sainte marie" apparut, leur confiant pour gage de sa miséricorde un cièrge miraculeux qu'in ne tarda pas à appeler la sainte chandelle ou le joyel.

Quelques gouttes de sa cire, répendues dans l'eau, donnaientà celle-ci des vertus curatives merveilleuses qui arrêtèrent l'épidémie de "mal des ardents".

Ardres :

Notre-dame ressucite.
Notre dame des grâces est vénérée à Ardres depuis le XIème siècle.
On l'invoquait aussi à Montreuil et à Crémarest, pour la résurrection momentanée des enfants mort-nés, afin qu'ils puissent recevoir le baptême.

Aubigny en Artois :

L'eau de Kilien :
La fontaine Saint kilien aurais jailli miraculeusement.
Saint Kilien, missionnaire d'origine irlandaise (mort en 669 ou670) avait reçu du comte Eulfes une portion de territoire à Aubigny.

Il y fît bâtir une église au bord de la scarpe.
Un jour les serfs du comte occupés à cette construction vinrent dire à Saint Kilien : "Maître, nous ne pouvons plus boire à la rivière, le soleil l'a mise à sec."

Le saint frère lève els yeux vers le ciel et fais cette prière : "seigneur, c'est à votre service que ces pauvres gens versent leur sueur.

Donnez leur donc à boire."
Et il planta dans le sol son baton.
Aussitôt, une fontaine jaillit, donnant aux ouvriers une eau fraîche et abondante.

Audinghen :

L'eau miracle du Cran-poulet :
Des femmes de pêcheurs, vont laver les yeux de leurs enfants à l'eau du Cran-de-la-vierge.

Entre le cap gris-nez et Audresselles, au lieu-dit Cran Poulet ou cran-de-la-vierge, dans une niche creusée à même la falaise, une statue de Notre dame de Lourdes a été placée.
On l'invoque sous le nom de Notre-dame des flots.

Une source ou plus exactement des infiltrations, s'écoule en ce point de la falaise.

Les gens de la côte de Wissant au Portel, y viennent prier.Les chalutiers de Boulogne, quand ils passent devant la statue la saluent de trois coup de sirène.

Une procession s'y rend le premier dimanche d'aout,l'eau qui coule près de la statue est considérée comme bienfaisante.

Bailleulmont :

Le suicide de Collart de Bois-Huon.
Une légende macabre s'attache au château de Bailleulmont où le gendre des saveuse, propriétaire du lieu, Collart de Bois-Huon, se suicida en 1438.

La tragédie se déroula dans l'une des chambres hautes du donjon, appelée depuis, la salle du déséspoir.
Quant à la légende, les mémoires de Jacques Duclercq nous la précisent :

Collart de Bois-huon, écuyer, seigneur de Vis en Artois, avait épousé une fille naturelle de Philippe de Saveuse.
Comme ce jeune homme était "folastre" et de sales manières, son beau père avait obtenu du roi un mandat pour le mettre en tutelle, et l'avait enfermé dans une tour de son chastel où il le faisait garder pour le corriger.

Ces mauvais traitements aigrirent l'esprit de cet infortuné, et un matin, le 11 octobre 1438, le valet qui entra dans sa chambre pour le servir le trouva pendu avec un long sac dans lequel on lui avait , la veille, apporté des fruits.

Le jour suivant, soncadavre était descendu silencieusement et sans appareil dans la cave sépulcrale du château, et l'oubli, ausi glacial que le marbre de la tombe, vint penser sur sa mémoire.

pendant sa longue détention, on avait souvent vu le malheureux Collart, la figure collée aux barreaux de son étroite fenêtre, cherchant à respirer l'air pur de la campagne et à recréer ses yeux.

les villageois s'étaient apitoyés sur le sort du prisonnier, et longtemps après sa mort, des superstitions s'attachèrent à cette partie du château.

La tradition rapporte que la veuve de Collart vint ensevelir ses remords dans le couvent Sainte Claire, fondé à Arras par Philippe de Saveuse.

Audruicq :

La Diane du brédenarde :
La baronne de Draecq, intépide chasseresse de loups, a laissé un souvenir légendaire en ce pays.

La brédenarde est une région formée des quatres communes d'Audruicq, Nortkerque, Polincove et Zutkerque; Audruicq en était la capitale.

D'après Malbrancq de Morinis, c'était une terre fort spacieuse et abondante en pâturages.
A partir de 1777, la famille de Laurétan y possédait le château et la propriété se trouvant aujourd'huy à l'extrémité (vers le canal) de la place du général de Gaulle.
elle a donné à l'Artois des notables connus.

La baronne de Draecq ( ou Dracq) aurait été guillotinée lors de la révolution de 1789 si sa grâce n'avait pas paru aussi nécessaire.

H.Piers raconte , en effet, en 1843, à son sujet :
On apercoit dansle cimetière la tombe de Charlotte de Laurétan, baronne de Draken de theuven décédée le 19 janvier 1823 à l'âge de 75 ans.

Cette dame a laissé un souvenir vivace dans le canton d'Audruicq.

Pendant la révolution, elle aviat purgé de loups, dix lieues à la ronde, tandis que les patriotes pillaient son château.
Elle ne se donna aucun repos qu'elle n'eut purgé la forêt d'Eperleques de ces bêtes féroces.

Aumerval :

Cheval volant :
D'après le tradition, le cheval de saint Martin se serait, un jour élançé de la hauteur de bellimont (157m) et serait retombé à Aumerval, à un kilomètre environ à vol d'oiseau.

Il y a laissé l'empreinte de ses sabots sur une grande pierre, la pierre de saint martin, qui est toujours là.

Avesnes-le-comte :

Nicolas statufié :
On vébère dans l'église d'Avesnes-le-comte, un chef d'oeuvre d'orfèvrerie de 1513, une statue de Saint Nicolas, en l'honneur de laquelle se raconte dans le pays une légende "touchante" come le dit l'abbé deramecourt.
La statue fut sauvée en 1793 par une fille nommée Jeanne godart.


 

Bailleulmont :

Une légende macabre s'attache au château de Bailleulmont où le gendre des Saveuse, les propriétaires du lieu, Collart de Bois-Huon, se suicida en 1438.

La tragédie se déroula dans l'une des chambres hautes du donjon, appelée depuis, la salle du désespoir.
Quant à la légende, les mémoires de Jacques Duclercq la précisent :

Collart de Bois-Huon, écuyer seigneur de Vis-en-Artois, avait épousé une fille naturelle de Philippe de saveuse.
Comme ce jeune homme était "folastre" et de "sales manières", son beau-père avait obtenu du roi un mandat pour le mettre en tutelle, et l'avait enfermé dans une tour de son chastel où ile le gardait pour le corriger.

Ces mauvais traitements aigrirent l'esprit de cet infortuné, et uun matin, le 11 octobre 1438, le valet qui entra dans sa chambre pour le servir le trouva pendu avec un long sac dans lequel, la veille on lui avait apporté des fruits.

Le jour suivant, son cadavre était descendu silencieusement et sans appareil dans la cave sépulcrale du château, et l'oubli, aussi glacial que les marbres de la tombe, vint peser sur sa mémoire.

Pendant sa longue détention, on avait souvent vu le malheureux Collart, la figure collée au barreau de son étroite fenêtre, cherchant à respirer l'air pur de la campagne et à recréer ses yeux.

Les villageois s'étaient apitoyés sur le sort du prisonnier, et, longtemps après sa mort, des superstitions s'attachèrent à cette partie du château.

La tradition rapporte que la veuve de Collart vint ensevelir ses remords dans le couvent Sainte-Claire, fondé à Arras par Philippe de Saveuse.

Bailleul aux cornailles :

Le comte assassiné :
La légende fait de la seigneurie de Bailleul aux cornailles un repaire de brigands.
Beaucoup de faits mystérieux ou tragiques jalonnent, en effet, son histoire.

Vers la fin du 1eme siècle, le dernier seigneur de la maison de beaufort dut soutenir un procès de chasse contre Philippe de Rune, seigneur de Marquay.

A l'occasion de ce procès qui traînait en longueur, il rencontra Rune,en septembre 1700, et le tua près du bois de la carnoye, sur le territoire de Ligny, bois qui était l'objet du litige.

Une contestation s'éleva au sujet de cet assassinat entre le comte de saint pol et le comte d'Egmont, seigneur d'Averdoingt; chacun d'eux prétendait que le crime relevait de sa justice.

le comte d'Artois donna gain de cause à Egmont.
le corps de la rune, resté sur place, fut levé par les officiers du conseil d'Artois et conduit au château d'Averdoingt.

Le meurtrier s'étant enfui, on le pendit en effigie, ainsi que de Nesle, seigneur de Lozinghem, un des six témoins de l'assassinat.

Le domaine de Beaufort fut confisqué et sa terre vendue par décret en 1726.

Bellebrune :

La fontaine à diable :
Il y a, à Bellebrune, une fontaine à diable.
Elle donne naissance à un ruisseau au pied du moulin-brulé.
Sa légende s'est complètement perdue.
On peut supposer qu'il y était question de divinités celtiques et préceltiques devenues des "diables" après la christianisation du pays.

L'abbé haigneré not l'origine "germanique des noms de lieux en "brune" ou en "brone" que l'on trouve dans le boulonnais et l'artois.

Il rapproche Bellebrune, Lozembrune, Brumembert, Thiembronne, Hellebrinne, etc...

Les nombreuses sources du boulonnais ont vraissembleblement été vénérées, bien avant que les invasions germaniques, par les populations celtiques, voire préceltiques de la région.
Et l'eau n'est elle pas désignée dans la langue celtique, par le mot dubron?

La racine commune peut faire supposer que des dénominations celtiques n'ont pas été modifiées à l'arrivée des conquérants germaniques.
La fontaine à leus.
La légende qui s'attache à la fontaine à leus ou Saint Leu est admirablement contée dans les contes du boulonnais (1968).
Petit-jean voulait venger sa chevrette dont les loups avaient dévorés le mari : il se rendit à la fontaine et y rencontra l'assemblée des loups.

Tous décidèrent de faire la paix avec les hommes, sauf certain grand loup noir qui se jeta sur Petit-Jean, mais celui-ci sortit vainqueur et lança le coeur du loup dans l'eau de la fontaine.
les loups promirent alors de ne plus revenir en ces lieux.

Depuis lors, jamais plus on n'a vu de loups à Bellebrune, mais la fontaine teinte du sang du loup noir a des vertus encantées, elle est devenue une source pétrifiante.

Baincthun :

Adrien contre la peste.
Les matelots de Boulogne vont invoquer St Adrien à Baincthun et boire de l'eau d'une fontaine de ce nom qui se trouve au voisinage de l'église.

On y venait jadis de fort loin, et beaucoup de pélerins de Notre dame de Boulogne s'en retournaient par Baincthun.

Saint Adrien était invoqué contre les épidémies : quand les samériens furent atteints d'une sorte de peste très contagieuse, en punition disait-on, d'un sacrilège qu'ils avaient commis, ils allèrent prier St adrien à Preures en 1643.

Jean des pois verts.
La légende de Jean des pois verts est conté par M.André Verley dans ses "contes du boulonnais".

Le seigneur de Baincthun voulait se venger de Jean, amoureux de sa pupille qu'il désirait épouser.
Un jour, il s'en empare et le met dans un sac pour le jeter à la rivière; mais Jean réussit à en sortir et à y substituer à sa place un vieux berger qui désire la mort.

On juge de la surprise du seigneur quand, plus tard il rencontra jean des pois-verts.

Celui-ci raconte qu'il a été sauvé par la fée des eaux.
Urgande, une créature très riche, possédant monts et merveilles.

le seigneur de Baincthun pourrait, lui aussi, être très riche s'il prenait le même chemin.

Ainsi disparut, mais pour de bon, le mauvais seigneur, et Jean des pois-verts reçut le comté de Baincthun.

Carvin :

Boire Druon et guérir :
A l'entrée de Carvin, au hameau d'Epignoy, e, venant de Lens par la N25, on peut voir, à gauche, dans un champ, une petite chapelle de briques.

C'est le puit Saint Druon.
La partie inférieure, fermée à clé, donne accès au puit.

La ferme voisine dit "ferme Druon", occupait l'emplacement de la maison natale du saint.
La légende de St druon, a été reprise par maints hagiographes.

Enfant posthume, sa mère mourrut en le mettant au monde.
Il aurait surtout vécu à sebourg (nord), où il était berger, où il est mort et où on l'honore toujours son tombeau.

Mail il est également vénéré au lieu de sa naissance, et le puits, dont il a peut être bu l'eau dans son enfance, joue un rôle dans les rites auxquels, sont attachés les pèlerins qui viennent le "servir" à la pentecote.

beaucoup d'habitants de la région de Carvin ont , en réserve, de l'eau Saint druon : on en fait boire aux malades, le matin à jeun, on en asperge toutes les pièces de la maison en cas d'orage, on l'emploie pour combattre les sortilèges par aspersion de la maison ou des personnes victime de maléfices.

Colembert :

Le carrosse maudit.
Chaque année, quand revient la fête dieu, les gens de Colembert sont anxieux.
C'est M.André Verley qui, dans ses contes du boulonnais, en donne la raison.

Tous les ans, à minuit, se produit un phénomène étrange au gouffre de la Tour Corniche, appelé aussi trou-sans-fond. Jadis, un carrosse allait vite, vite.

Arrivé au hameau du Plouy, il voulut passer à tout prix, au travers d'une procession.

Mais le sol s'ouvrit, et le carrosse impie et ses occupants s'enfoncèrent dans les entrailles de la terre.

Bientôt, il ne resta plus qu'un grand trou noir qui s'emplit d'eau et d'où, chaque année, les sacrilèges continuent à lancer des appels désespérés.

Contes :

Trésor sous la forteresse? :
En 1552, les français attaquèrent la forteresse de Contes qu'occupaient les espagnols.
la place ne résita pas au feu de douze pièces de canon qui "battirent s'y furieusement les murailles qu'ils y feirent grande bresche".

les assiégeants ayant fait couler l'eau des fossés dans la rivière, par une saignée à la digue, livrèrent un assaut décisif.
les flammes dévorèrent l'antique forteresse et la pioche des français acheva l'oeuvre de l'incendie.

On peut encore voir l'emplacement de l'ancien château.
D'après des radiésthésistes, le trésor seigneural serait toujours enfoui dans ses souterrains.

Cucq :

Village des sables :
La légende prétend que Cucq serait le reste d'une ancienne localité Guigneux, emportée par les sables au XVIIe siècle.

La tradition est surtout vivace en ce qui concerne une ancienne église qui serait enfouie : une carte de Sanson d'Abbeville, de 1656, mentionne une agglomération avec église, dite Notre-dame-de-cucq, parmi les sept hameaux distincts du village même.

Cette agglomération semble correspondre au secteur de dunes qui recouvrirait l'ancienne église.

Selon M.Couppé, conservateur du musée d'Etaples, il serait imprudent d'évoquer un village disparu avec le seul tumulus des gignaux ; deux chambres funéraires, fussent-elles proto-historiques ou préhistoriques, c'est peu.

En revanche, M.Couppé fait remarquer que l'hallstattien du littoral, avec l'industrie du sel, représente bien un village, qu'on situe au moins cent cinq habitats gallo-romains au nord d'etaples et que le site de Rombly toujours au nord d'etaples, est bien le prolongement d'un village recouvert par les sables.

Divion :

Les deux jeannes :
Certains auteurs disent que la croix de grès, édifiée au XVe siècle, et qui se trouve à l'intersection actuelle de la N41 et de la N341, a été élevée en expiration des crimes de la célèbre Jeanne de Divion qui fut accusée d'avoir fourni de fausses pièces en faveur du prétendant Robert d'Artois, et qui fut brulée à Paris après un procès scandaleux en 1310.

Mais il existe une autre version: La moisson était terminée.
De la verdure ornait la dernière voiture selon l'usage.
Au fîte, une jeune mère et son enfant.
Les chevaux s'emportent, l'enfant tombe et sur tue.
Jeanne, la mère, en devient folle.

Une croix de bois marqua l'endroit où l'enfant avait péri.
Un jour, on retrouva la mère morte près de cette croix.
Le seigneur de Divion éleva cette croix de grès, et, afin de rappeler la douleur de Jeanne, il fît sculpter une pieta.

Equihen-plage :

Les sirènes d'equihen.
Curieux village qu'Equihen : on y admire surtout les étranges barques renversées qui servent d'habitation aux plus pauvres pêcheurs.

Les vieux racontent que, par temps chaud et en plein soleil, on entend distinctement le cri des sirènes.
C'est là le thème de l'une des belles légendes relatées par M.André Verley, dans ses contes du boulonnais (1968).

Gauchin-légal, Gauchin-le-gal :

Le gal des Galcinois :
Le légendaire Gal de Gauchin est un très gros ovoïde attaché par une chaîne à une borne fruste en grès également sur la place du village, au bord de la chaussées Brunehaut.

On raconte que ce gal vint autrefois au village sans qu'on sût pourquoi, ni comment.

Pendant la nuit, il s'en allait frapper la porte des maris trompés, raison pour laquelle, sans doute, il fut enchaîné.
Une plaque porte cette inscription : "cette chaîne a été remise en 1925 par les soins d'un célibataire compatissant".
Les récits malicieux qu'on répète à son sujet ne permettent aucunement d'imaginer depuis quand il est là.

Peut être était-ce une sorte de pilori ou de pierre d'infamie.
Quoiqu'il en soit, le Gal conserve sa réputation.

pendant la guerre 1914-1918, on dit qu'il vagabonda beaucoup.

Les habitants vous diront qu'on le retrouva un beau matin devant la maison de l'une des femmes les plus vertueuses du village.

C'était un officier britannique qui l'avait transporté là pendant la nuit pour se venger.

La jeune femme était restée insensible à ses doux propos.
La victime fit enterrer le Gal dans son jardin.
Consternation dans tout le village.
Gauchin ne pouvait vivre sans son gal!
On le remit donc en place.

Un officier américain, à qui l'on conta les aventures et mésaventures du Gal en rit beaucoup et c'est lui, paraît-il, qui le fit enchaîner solidement.

Depuis cette époque, le Gal n'a plus quitté la place et les galcinois ont retrouvé leur tranquillité.

Groffliers :

Le raz de marée de 1748 :
On garde à groffliers la tradition, non confirmée, d'un raz de marée qui aurait eu lieu en 1748.

Il détruisit dit-on, le village et une partie de l'église (les 3 nefs de celle-ci furent alors réunies en une seule).

D'autre part, en 1799, le hameau de La rochelle fut complètement recouvert par les eaux et une partie reste submergée.

Un orme dit arbre de Sully, classé au titres des sites en vertu de la loi du 2 mai 1930, portait une plaque indiquant :"arbre de Sully, 1610".

La mairie de Groffliers conserve une toile du peintre régional.
Tattegain, le représentant au temps de sa splendeur.
Cet arbre a été détruit par les allemands durant l'occupation de 1940-1945.

Guémy :

L'eau Saint Louis.
Les sources Saint Louis sont aujourd'huy taries.
Saint Louis, préparant une expédition en Angleterre, les aurait fait jaillir en frappant par trois fois le sol de son épée pour donner de l'eau à ses soldats.

Elles coulaient encore au 18e siècle.
Guémy possède les ruines d'une chapelle Saint louis érigée en 1470 par le grand bâtard de Bourgogne.

Heuchin :

Le char englouti :
A heuchin, un baron, esprit fort, qui voyageait le vendredi saint au mépris des antiques usages, dit à son écuyer, d'un ton railleur :

- Hâtons nous pour arriver au service Dieu.
Les chênes du bois n'y vont pas".

A peine ce quolibet est il laché que le sol s'enfonce et qu'un abîme s'ouvre, dans lequel le char et les chevaux roulent pêl-mêle avec les malheureux voyageurs.

On ajoute que, chaque année, à pareil jour, ceux qui sont en état de grâce ont le don de voir au fond des claires eaux le char, avec son timon en l'air.

Ces eaux qui donnent naissance au ruisseau de Lefaux sont appelées fontaine aux faulx ou fontaine aux fous.

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