Légendes du Nord pas de Calais
24/01/2014 21:24
Acq :
Les pierres-du-diable :
A proximité de la chaussée brunehaut, à la limite de Mont Saint Eloi se trouvent deux petits menhirs appelés les pierres du diable ou pierres jumelles.
Une légende s'y attache :
Satan avait offert ses services à la reine Brunehaut pour construire une route jusqu'au pays des Morins.
Un pacte est conclu : le travail serait fait en une nuit, s'il est terminé avant le premier chant du coq, l'âme de la reine appartiendra au démon.
Mais Brunehaut avisé, trompe ce diable peu méfiant.
Avant le jour, elle vas reveiller son coq qui se met à chanter.
Furieux, satan qui n'avait pas achevé son ouvrage, jette dans un champ deux pierres énormes qu'il tenait alors : ce sont les deux pierres jumelles.
Ambleteuse :
la mort de Pierre :
On vénère à Ambleteuse la mémoire d'un saint Pierre, apôtre de l'angleterre et compagnon d'augustin de Cantorbéry.
saint Pierre d'Ambleteuse est un des moines envoyés par le pape saint Grégoire pour convertir l'Angleterre (597).
Il était désigné pour devenir le premier abbé du monastère de Cantorbéry.
les missionnaires embarquèrent à Boulgne.
Pendant la traversée, Pierre fut surpris par la tempête et fît naufrage.
Son corps, rejeté dans la baie d'Ambleteuse, fut recueilli par des chrétiens, puis transporté, quelques années plus tard, en 606, à Boulogne où existait une église à son nom.
le nom de Pierre d'Ambleteuse a été donné à l'église du petit port de même qu'a une fontaine voisine "dont longtemps on alla boire de l'eau, en, pélerinage, dans l'espoir de se guérir de la fièvre.
La mémoire de l'évangélisateur de l'Angleterre est toujours célébrée à Ambleteuse, mais la fontaine a, peu à peu, été abandonnée.
Aire sur la Lys :
La paille et le blé :
Jusqu'a la dernière guerre qui a endommagé la collegiale Saint Pierre, on pouvais voir dans l'abside, une statue miraculeuse de notre dame Panetiere.
Chaque année au mois d'aout, cellle-ci était l'objet d'un pélerinage célèbre : en une procession insolite, les paysans des environs, apportaient en offrande, des objets faits de paille et dépis de blé.
Une statue presque semblable remplace aujourd'huy la première.
l'origine de ce culte est ancienne.
A la fin du XIIe siècle, pour soulager les misères nées des guerres, se constituaient, en Artois, des confréries, les charités.
A Aire on pris l'habitude d'appeler les charitables, les panetiers, parce qu'ils portaient du pain aux pauvres.
Le 1er aout 1213, la ville fût assiégée par les troupes de Ferrand, comte de flandres.
Très vite, les habitants furent réduits à la famine et les panetiers eux mêmes impuissants à soulager les misères.alors chaque matin, les assiégés imploraient l'aide de Notre dame.
Au 9eme jour de ces prières, les airois reussirent une sortie, qui coïncida avec l'arrivée des secours que le roi Philippe Auguste leur envoyait avec le pain tant désiré.
Telle est l'origine de l'appellation de Notre-dame de panetière.
Airon-notre-dame :
La coque des moines :
Une des sources de la Petite arche à Airon-notre-dame se nomme la Coque des moines(on ne connais pas la signification qu'il faut donner au mot coque).
Quatre moines de Saint André au bois se rendaient, la veille de Noël, à l'abbaye de Saint Josse pour y célébrer la messe de minuit.
La terre était couverte de neige.
Ils s'égarèrent et furent engloutis dans cette fontaine, avec le chariot et les quatres chevaux.
Les gens crédules ajoutent qu'il suffit de prêter une oreille attentive, durant la nuit de Noël, pour entendre les chants des moines au fond du gouffre.
Airon saint Vaast :
Airon-Saint-Vaast a été, d'après la tradition, le lieu d'un des prodiges dus au Saint : Josse, à son retour de Rome, guérit la fille du seigneur d'Airon, Juliule, qui était aveugle de naissance.
Allouagne :
Sur une pierre la sainte larme :
L'eau est associée à la vénération d'une relique à Allouagne : l'eau de la sainte larme.
On raconte que Godefroi de Bouillon, devenu "avoué du saint sacrement" en 1099, aurait envoyé à sa nourrice, pourvue par lui d'une propriété à allouagne, une larme versée par Jésus devant le corps de Lazare.
La relique est une petite pierre grisâtre sur l'aquelle serait tombée la sainte larme.
Elle est enfermée dans une fiole d'argent protégéee par une chasse de bois doré.
les habitants d'Allouagne ont une grande confiance en la protection de la relique, ils invoquent à l'appui de leur foi le fait que le village a été épargné, tant en 1914-1918 qu'en 1939-1945.
Légende de Ste Saturnine à St-les-Marquion :
Saturnine née en germanie de parents nobles, voua de bonne heure sa virginité à dieu.
Vivement pressée par sa famille d'accepter un époux, elle échappa à d'odieuses persécutions en fuyant le toit paternel.
Après un pénible voyage, elle était arrivée à un village qui depuis fut nommé Sains.
Elle y vivait de son travail et dans la pratique desp luas hautes vertus.
Un jour qu'elle était au champs, elle vit venir de loin l'amant qui l'avait en vain recherchée.
Ne doutant pas qu'elle ne fût l'objet de sa poursuite, elle se cacha tremblante au milieu d'un troupeau.
Mais elle n'avait pas échappé à l'oeil de son persécuteur.
Le barbare s'élance bientôt vers elle, la saisit, et d'un revers de son épée fit tomber sa tête.
On dit que Saturnine renouvela alors lemiracle de St denis, et portat sa tête jusqu'à l'endroit où les pieux habitants inhummèrent ses restes.
La tradition ajoute que l'amant de Saturnine, après avoir commis ce meurtre, voulant travrser avec son char le ruisseau de Marquion, fut englouti dans une fontaine et que l'on voit encore sur le sol, au fond de l'eau, l'empreinte des roues de cette voiture.
Légende de Quiéry-la-Motte :
Une légende du XIIè siècle, rapporte qu'un sire de Chierry, était amant aimé de la damoiselle du sire d'Havrincourt.
Ne pouvant l'obtenir, il l'atira facilement hors du manoir paternel et l'enleva.
Au même moment, rentrait d'une expédition , le sire d'Havrincourt, il voit de loin un cavalier fuyant.
Il s'informe, et ses soupcons bientôt se changent en certitude.
Furieux, il tourne bride à l'instant, et, à la tête de sa troupe, il suit, de toute la vitesse de son destrier, les traces du ravisseur de sa fille.
Ce dernier put à grand peine regagner son castel, et se hata de mettre le pont-levis entre lui et le poursuivant.
Le lendemain dans une sortie des gens du château, le père fut grièvement blessé et fait prisonnier.
Il mourrut en présence de sa fille, qu'il chargea de sa malédiction.
Elle eut bientôt son effet.
Pendant les longues nuits, un spectre sanglant apparaissait dans l'appartement de la jeune femme et s'asseyait à son chevet.
Peu à peu, la raison de l'infortunée s'égara.
Elle mourut un an après son père, à pareil jour, à la même heure.
Les sept bonnettes de Sailly :
On raconte que sept jeunes filles, au mépris des saintes lois du dimanche, avaient l'habitude d'aller danser sur ce monticule pendant les vêpres.
En vain le curé avait prodigué les exhortations pour les en détourner, en vain les avait-il menacé des terribles jugements de dieu.
Elles ne tinrent compte ni de ses avis, ni de ses menaces.
Un jour de dimanche, elles y allèrent donc fôlatrer selon leur coutume.
Mais, tout-à-coup, voilà que leur danse en rond est arrêtée, leurs têtes deviennent raides, leurs bras se collent à leurs corps, leurs jambes s'enfoncent profondément dans le sol.
Elles étaient changées en pierres.
On accourut, on voulut les arracher de la terre, tout fut inutile.
Une autre version dit qu'elles disparurent seulement, et qu'on ficha en terre sept pierres dans la position que chacune des pauvrettes avait occupée.
Beuvry :
En des temps très anciens existait à Beuvry un château.
Ses tourelles se miraient dans l'étang qui l'entourait.
Personne n'avait jamais vu le châtelain ni sa suite.
Personne n'avait pu y pénétrer, les abords étant surveillés par des gardiens qui ne parlaient pas la langue du pays.
Que se passait-il dans ce château?
Les habitants qui en parlaient disparaissaient subitement.
Chacun supposait que le mystérieux châtelain était le diable en personne.
Chaque année, dans la nuit qui précédait Noël, on entendait des gémissements et des éclats de rire.
Tout cessait à minuit.
Cela dura de nombreuses années.
Une nuit d'avant veille de Noël, les bruits furent plus intenses que les années précédentes.
Plaintes lamentables, cris, éclats de rire empêchèrent les Beuvrygeois de dormir.
Le lendemain, ceux qui risquèrent un regard vers le château ne virent plus les tourelles ni les murailles.
Tout avait été englouti au fond des eaux, seul lechemin d'accès et ses petits ponts subsistaient.
Les plus courageux allèrent jusqu'à l'étang, ils découvrirent une fontaine aux eaux tourbillonnantes.
On l'appela la Fontaine hideuse.
Nul ne saura jamais quel sort fut réservé au châtelain et à ses hôtes.
Les habitants vous diront que leurs grands parents, dans la nuit de l'avant veille de Noël, vers la douzième heure, entendaient encore sortir, du fond de la fontaine, des cris et des gémissements, entrecoupés d'éclats de rire.
La foire aux filles à Camblain-Chatelain :
A 3500 mètres du borg, la chaussée brunehaut traverse une clairière, la pelouse des Fées.
Les fées venaient ydanser la nuit au clair de lune.
Y a t-il un rapport entre ces fées et la foire aux filles qui se tenait à Camblain-Chatelain?
Plusieurs centianes de jeunes fills, venues de toute la région, s'y rassemblaient, rangées de chaque côté de la pelouse, ou se promenant par groupes.
Les jeunes gens s'amusaient à mettre aux enchères les plus jolies.
Hesdin, une ville assassinée :
Hesdin, comme Thérouanne, située à 30 km au nord, est une ville morte ou, du moins, une ville assassinée :
Hesdin existe pourtant encore aujourd'hui, mais le lieu dit le Vieil-Hesdin, témoigne de la rage avec laquelle les troupes de Charles-Quint s'acharnèrent sur une citadelle qui leur avait résisté.
Sources: tiré de divers recherches personnel sur le net
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